Répétition générale pour le relais de la flamme olympique

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  • Publié le 08/04/2024
  • Mis à jour le 09/04/2024
José Rocha / police nationale

Vendredi 22 mars, le relais de la flamme a brillamment effectué son premier test grandeur nature dans l’Aube. Ce territoire aux portes de Paris a été le théâtre d'une journée mémorable, avec Troyes comme ville d’arrivée pour le dernier porteur de la flamme.

Un « test event réussi »

Les quelque 400 acteurs impliqués (forces de sécurité intérieure, équipes de Paris 2024, collectivités locales et parrains officiels) ont répété le grand événement prévu dans quelques semaines en faisant preuve d’une coordination et d’une collaboration exemplaires. Avant l’arrivée à Troyes, les convois ont traversé 6 étapes : Ville-sous-la-Ferté, Nogent-sur-Seine, Dolancourt, Romilly-sur-Seine et Mesnil-Saint-Père.

Un parcours riche en découvertes

Pour préserver toute la magie du relais, la torche est restée éteinte lors du test, conformément au protocole qui stipule qu'elle ne pourra être allumée publiquement qu'à partir de son arrivée à Olympie (Grèce) le 16 avril prochain. L'événement a toutefois été empreint d'une atmosphère particulière et a permis de donner un avant-goût des célébrations à venir au public. 

Le parcours emprunté lors du test a mis en lumière les richesses du département, des sites historiques aux équipements sportifs en passant par les paysages naturels. Chaque étape du parcours a été l'occasion de découvrir la diversité et la beauté de la région.

Des dispositifs opérationnels expérimentés

Au-delà de son aspect festif, cette répétition a surtout été l'occasion de tester tous les dispositifs opérationnels du relais, de la gestion des porteurs de la flamme aux relais collectifs, sans oublier la sécurité. Chaque aspect logistique a été minutieusement évalué pour garantir le bon déroulement de l'événement.

À l'issue de cette journée, Tony Estanguet, Président des Jeux de Paris, s'est exprimé avec optimisme : « La flamme est prête à briller et à illuminer nos territoires grâce aux milliers d'éclaireurs à partir du 8 mai 2024 ! Bravo à toutes les équipes mobilisées pour cette journée test qui a permis de nous mettre en conditions réelles et d’éprouver nos dispositifs opérationnels, avec un bilan très satisfaisant qui nous donne toute confiance pour la suite (…). On a hâte d’y être ! ».

Plus de 240 agents mobilisés pour la sécurité du relais

Avec plus de 240 agents mobilisés, dont 120 forces de sécurité intérieures (FSI) et 100 agents de l’unité de force mobile (UFM), le dispositif de sécurité était à la hauteur des enjeux de cet événement d'envergure. Parmi les 120 FSI présents, on comptait des policiers et gendarmes, tous dédiés à la protection rapprochée de la flamme et des porteurs. Pas moins de 18 d'entre eux, en civil, assuraient une surveillance discrète mais efficace du porteur de la flamme, garantissant ainsi son intégrité tout au long du parcours. En complément, des FSI locales étaient spécialement déployées par la préfecture de l’Aube pour renforcer la sécurité sur l'ensemble du trajet.

Les 100 agents de l’unité de force mobile (UFM) étaient chargés de maintenir l'ordre et de lutter contre toute forme de désordre public. Répartis à l'avant et à l'arrière du convoi, leur présence dissuasive a contribué à assurer le bon déroulement de l'événement.

Enfin, les 20 gardiens de la flamme ont joué un rôle crucial dans la préservation de la flamme. Sélectionnés avec rigueur, ils ont répété sans relâche les gestes et les interactions qu'ils auront à accomplir lors du relais officiel. Qu'ils soient policiers, gendarmes, personnels de la sécurité civile ou militaires, leur engagement est total pour que la flamme brille dans un environnement sûr et sécurisé.

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